En fin de compte, j'ai cherché le moustique à la loupe, ne le voyant que sur les jambes des autres (apparemment pas sur les miennes), je n'ai vu ni jaguar, ni tortue, ni toucan, juste quelques urubus sur la plage qui avaient la ferme volonté de faire le ménage, et le seul gros mammifère que j'ai pu voir c'est Homo sapiens....
Du coup, quel ne fut pas mon étonnement de voir un pays en plein développement (et même ma déception) car je m'attendais à voir des singes se pendre aux arbres, des paresseux, et des iguanes dans la piscine de la maison prenant un petit bain matinal, mais mon soulagement aussi .....de ne pas avoir à utiliser mon anti-moustiques en guise de déodorant (qui n'a servi à rien, l'anti-moustique et non le déodorant), et de ne pas me battre avec scorpions, ravets ou autres insectes divers, voulant grimper dans mon lit.
Ils pensaient que je n'avais pas pris la photo....MDR |
Parmi ces Homo (qui ne sont pas tous homosexuels !) de type sapiens on trouve des saramacas, qui sont les descendants des noirs marrons, certains parlent aluku, d'autres parlent d'autres langues. On les appelle aussi bushinenge... Ils vivent sur le fleuve (du moins le long du fleuve).... Quand on dit "Le" fleuve en Guyane on parle généralement du Maroni, entre la Guyane Française et le Surinam...Ils portent des petits carrés rapiécés de madras, mais cela est bien évidemment destiné à laisser entrevoir leurs muscles (même si on pourrait leur suggérer pour la prochaine édition des Maîtres de la pagaie de réduire la surface des pièces de tissu), ce qui est très sexy (on a trouvé nous les filles du groupe....).
Ci-contre (un peu au dessus) Patrick DEIXONNE, un "Vieux blanc" plein de potentiel...
Deux Kalinas au tournoi des Maîtres de la pagaie. |
Il y a aussi les Kalinas, qui sont les plus beaux hommes qu'on ait jamais vus, mais les européens pagayeurs sont pas mal non plus (regarder plutôt la photo ci-dessous !)Mince alors, mon séjour s'achève et je n'ai pu aller à l'invitation des pagayeurs du groupe Cariacou, parce que je devais prendre l'avion... (J'étais pourtant prête à retourner en Martinique en pirogue !). Alors Messieurs vous savez maintenant pourquoi je ne suis pas venue, mais c'était la mort dans l'âme !
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